La liberté syndicale, dans ses deux dimensions, collective et individuelle, est protégée
par la Constitution française et par des textes européens ou internationaux.
Dans l’entreprise, les syndicats agissent comme un contre pouvoir ; ils contrebalancent l’état de subordination dans lequel se trouvent les salariés.
La négociation possèdent deux autres leviers d’action : le droit d’appeler à la grève, pour faire avancer leurs revendications ou rallier les salariés à la défense de leurs droits, et le droit d’agir en justice.
Le droit de s’organiser
L’entreprise est une entité économique et sociale, une communauté de travail, où se confrontent les intérêts des salariés et des employeurs.
La relation de travail y est caractérisée par l’état de subordination des salariés.
Ils obéissent à des ordres et des directives, dont l’employeur contrôle l’exécution et sont soumis au pouvoir de discipline de dernier. Le syndicat agit alors en contre-pouvoir : il défend les droits individuels ou collectifs des salariés, et formule des revendications pour améliorer leurs conditions de travail.
Les syndicats professionnels peuvent s’organiser librement dans toutes les entreprises comme le précise la loi » Art L 2141-4 du Code du Travail ».
Il l’y a une nécessité vitale à ce que les syndicats soient une composante de l’entreprise, comme le permet la loi, dans toutes les structures quels que soient les effectifs et le secteur économique.