VRP MULTI-CARTE ET CHÔMAGE PARTIEL OU DROIT DE RETRAIT GUIDE

La ministre, en excluant les VRP multicarte de l’allocation d’activité partielle, renie les engagements du Président de la République, de son gouvernement, met ces salariés en danger et les discrimine
Les Dirrecte (ministère du travail) continuent à refuser aux employeurs de VRP multicarte le bénéfice du dispositif d’activité partielle promulgué dans le cadre de l’épidémie de Covid-19.
Ces refus nombreux dans toute la France, qui nous reviennent de salariés VRP et d’employeurs, se réfèrent à la fiche n°2 d’une circulaire du 12 juillet 2013 (n°2013-12), dont les dispositions demeurent applicables. Cette fiche a été reprise dans la note ministérielle qui accompagne l’ordonnance n°2020-346 du 27 mars 2020 portant mesures d’urgence en matière d’activité partielle, ce qui lui donne valeur législative.
Maintenir en l’état la fiche 2 de la circulaire, qui exclut les VRP multicarte du dispositif, est contradictoire aux déclarations du Président de la République, aux engagements du gouvernement, à la loi promulguée par l’ordonnance n°2020-346 du 27 mars 2020, adoptée en conseil des ministres facilitant et renforçant le recours à l’activité partielle, et à circonstance sanitaire exceptionnelle liée à l’épidémie de Covid-19.
Ni le Code du travail (articles L5122-1 et suivants et R5122-1, modifiés par décret n° 2020-325 du 25 mars 2020 relatif à l’activité partielle), ni l’ordonnance n°2020-346 du 27 mars 2020 n’excluent les VRP multicarte du dispositif d’activité partielle.
Les VRP multicarte,
– en continuant à travailler, mettraient en danger les clients qu’ils visitent et eux-mêmes,
– pour beaucoup d’entre eux, ne sont pas dans les activités essentielles à la vie de la nation,
– comme tous les citoyens, sont tenus à respecter le confinement,
– sont placés dans une situation illégale : impossibilité de travailler suite au confinement et la fermeture de leur établissement, et impossibilité de bénéficier de l’activité partielle alors même que leur employeur l’a demandée,
– sont l’objet d’une mesure injuste et discriminatoire par rapport aux autres catégories de salariés.
Témoignages : « Je suis désespéré car je crois que c’est foutu pour nous (Multicartes) »
« Il est évident que La Ministre du Travail n’a pas l’intention de nous inclure dans le chômage partiel » « Nous sommes condamnés à mourir de faim dans quelques semaines ou quelques mois vu notre décalage de rémunérations. »
« Le seul espoir qui nous reste c’est le battage médiatique en mettant en évidence les mensonges de Monsieur Macron et de Madame Pénicaud : “ Personne ne sera laissé sur le bord de la route … ” Ils auraient dû ajouter “sauf les VRP Multicarte qui comptent pour des prunes dans notre système, qu’ils crèvent tous !”. On aurait été plus près de la vérité ! »
La ministre du travail a été alertée de cette situation par nos courriers des 19 et 26 mars et du 1 avril 2020.
Nous avons demandé, sans être entendus, de supprimer ou la ligne de la fiche 2 de la circulaire du 12 juillet 2013 (n°2013-12) qui exclut les VRP multicarte de l’activité partielle.
En maintenant les salariés VRP multicarte exclus du dispositif d’activité partielle, la Ministre du Travail les met en danger, contraints de travailler pour s’assurer un revenu et les discrimine.

LA FORMATION SYNDICALE

« Se former, c’est s’équiper pour agir »
La formation syndicale est une priorité. C’est un outil de revendication et de renforcement de la CGT.

Bâtir une économie durable au service de l’homme exige de transformer la société en arrêtant de dévaloriser le travail humain,
pour au contraire lui donner un nouveau statut permettant de développer toutes les potentialités des individus.

Pour gagner, le nombre de syndiqués est déterminant. Il faut des acteurs et des décideurs, élus sur la base d’une véritable démocratie
dans la vie du syndicat. Ils seront les vecteurs de la mise en œuvre des objectifs fixés en commun. Ces objectifs ne pouvant être atteints
qu’à l’aide de l’acquisition de savoirs et de savoir-faire indispensable à l’exercice de leur mission.

La CGT entend développer une formation syndicale accessible, dès l’adhésion, tout au long de la vie syndicale et au fur et à mesure des
prises de responsabilités et des mandats.

La formation à la CGT ce n’est pas l’école. Le stagiaire est au centre de la démarche pédagogique. Trois vecteurs se conjuguent, la
pratique, la lecture de la presse syndicale et la formation syndicale.

Chaque salarié a droit à 12 jours de congés de formation par an (12 jours pour les animateurs des stages et des sessions ainsi que pour
les dirigeants CGT), dans la limite d’un plafond déterminé par la taille de l’entreprise.